Annie Mignard  écrivain

dossier de presse de “La Vie sauve”



LE POINT - Jacques-Pierre Amette


DÉBUTS



Annie Mignard se méfie de la nouveauté parisienne comme de la peste. Elle aime les romans balzaciens, les personnages avec une adresse, un étage, des fins de mois et un langage réaliste. Annie Mignard nous raconte, dans ce premier roman, paru chez Grasset,La Vie sauve (qui ressemble à un délicat hors-d’oeuvre), des personnages parisiens et bien embarrassés. Ils ont l’air de chercher un sens à la vie comme d’autres cherchent une chaise pour s’asseoir.


    Un très beau ton sec, dépouillé, mais aucun sens de l’évolution et de la durée, ce qui, pour un romancier, s’apprend aujourd’hui dans un bon vieux Simenon ou dans “L’Empire des nuages” de François Nourissier.