Annie Mignard  écrivain

dossier de presse de “La Vie sauve”



LE QUOTIDIEN DE PARIS - D. de A.


LA VIE SAUVE



Une génération larguée dans le vaste domaine de la liberté qui éprouve le besoin de se recréer une “famille”. C’est de cette “famille” qu’Annie Mignard nous parle dans son premier roman, La Vie sauve (Grasset). Des voisins, des amis qui partagent des moments familiers de leur vie. Un petit univers restreint, un petit groupe de marginaux sentimentaux qui évoluent dans le décor rassurant d’un Paris à la mode entre Montparnasse et les Halles, les Tuileries et Saint-Michel, le Sélect et la Closerie des Lilas.


On passe des uns aux autres, Georges et Madeleine, des voisins criards, Simon le peintre



contemplatif et rêveur, la belle Ada qui suit Daniel son vagabond de nuit “alcoolo” sur les bords. Aline qui noie ses angoisses dans des enquêtes “bidons” et vit avec Joseph qui la quitte sans savoir pourquoi. Léa et Taillefer, deux petites vieilles du sixième étage qui “vieillissaient ensemble jusqu’à la fin dans cet îlot sous les combles...” Mabile et Gouhier, “l’ivre de soi et l’ivre de l’autre, goûtant tous deux la douce ivresse de l’amitié”, Odette la coquette et Gilias le tendre...


Au hasard du temps, au hasard de la vie, le désespoir succède à l’amour, on aime, les couples se défont, on se quitte.


La Vie sauve” surprend par son originalité.