Annie Mignard  écrivain

dossier de presse de “Le Père”



LE RÉPUBLICAIN LORRAIN - Olivier Quélier


LE PÈRE



Père, entendez-vous cette voix, la voix de “votre” fils? Serge vous écrit, avec la complicité d’Annie Mignard, qui signe ici son second roman, “Le Père” (Seghers). Vous êtes mort à dix-neuf ans, “pour la liberté” comme le dit votre mère. Serge s’identifie totalement à vous: “J’ai vécu d’une vie semblable à la tienne.” L’enfance et l’adolescence sont difficiles, le cap des dix-neuf ans fatidiques est terrible à passer. C’est comme si vous étiez liés tous deux par un fil, vous sous la terre, lui dessus. Vous êtes mort, et lui vivant, et il ne peut l’accepter. Son sentiment de culpabilité le pousse à refuser tout comportement social. Il quitte son amie sans raison, habite dans un appartement avec deux mouches... Et puis, à trente-trois ans, son corps ne reçoit plus votre cri. Il naît enfin et devient metteur en scène de théâtre.


    Ce texte intense qui vous est adressé, Père, possède de forts accents bibliques. L’auteur y parle aussi avec bonheur du travail théâtral.