Annie Mignard écrivain
La Fiction brève ou fragmentée dans la littérature française depuis les années 1980 (1980-1995)
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LA FICTION BRÈVE OU FRAGMENTÉE DANS LA LITTÉRATURE FRANçAISE DEPUIS LES ANNÉES 1980 (1980-95) Villeneuve d’Ascq: Presses universitaires du Septentrion 2001.507 p; 24x16 cm. Br(Thèse à la carte). 39,64€. ISBN 978-2-7295-4238-2
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Personnel
J’ai décidé de faire cette thèse le jour où mes étudiants en maîtrise de traduction littéraire d’anglais m’ont dit d’un ton d’évidence: “Il n’y a plus de littérature française.”
J’avais été engagée en tant qu’écrivain, comme chargée de cours de français pour leur apprendre mieux leur langue maternelle. Ils étaient en quatrième année d’université et s’apprêtaient à être traducteurs. Certains traduisaient des romanciers du Zimbabwe.
Je respecte la littérature du Zimbabwe, mais je respecte aussi la littérature française actuelle. Je les ai donc fait travailler sur des écrivains vivants, nouvellistes, et j’ai commencé cette thèse.
A la fin de l’année, ils m’ont dit: “Ce n’est pas pour vous faire des compliments, (il ne manquerait plus que ça!) mais ils sont drôlement bien, les textes que vous nous avez donnés.”
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Extraits de “La Fiction brève ou fragmentée dans la littérature française depuis les années 1980 (80-95)”
Dans Sur mon travail
> “Forme rendue nécessaire par l’histoire”
> “Pourquoi ‘ça fonctionne’ ou ‘ça ne fonctionne pas’?”
Dans Dossier de presse/Discussions littéraires
> ”Une question d’éthique de l’écriture?”
Diffusion
.Outre par commande (voir ci-dessus), on trouve cet ouvrage en microfiche
s
dans toutes les bibliothèques universitaires françaises
.En livre dans un certain nombre de bibliothèques françaises (Paris 7, Paris 8, Maison des écrivains, etc) et étrangères (Belgique, Allemagne, etc)
.A la Bibliothèque nationale de France
Annie Mignard. “La Fiction brève ou fragmentée dans la littérature française depuis les années 1980 (1980-95)”. P.U. du Septentrion 2001
Thèse de doctorat en littérature française Paris 8, dir. Jean Verrier, 2000
- Résumé de la thèse -
“La thèse prend acte du tournant des années 1980 constaté par la critique (fin des avant-gardes, reflux du structuralisme et de la modernité, retour au récit, au romanesque, au sujet, aux personnages), et se demande si le repositionnement des enjeux que constitue ce “retour au récit” ne passe pas en partie par les fictions brèves, dont la floraison à partir de 1980 est également constatée.
Contre la dénomination omnigenre de “nouvelle” versus roman, la thèse en propose une typologie pragmatique (nouvelle, texte court, novella, recueil, fragmenté), où se dégagent le format de la novella, les recueils œuvres premières et le jeu du bref et du long dans le fragmenté. Elle analyse entre 1980 et 1995 le pouvoir du support (crise de la presse, crise de l’édition), juge de leur valeur et de leur parution. Elle analyse alors leur esthétique et leur inventivité hors avant-garde: formes nécessaires souvent empruntées au passé (antiquité, moyen âge, ancien Japon, 16è et 17è siècles); style, écriture et manières de “brévistes” et de “longuistes”, rhétorique; poéticité et théâtralité.
Enfin elle dégage l’éclairage que les fictions brèves apportent sur des tendances actuelles de la littérature (irréalisme; reviviscence du passé; “je” et autobiographie). Cet aggiornamento, constaté aussi bien en peinture, signifie, outre un dépassement du Nouveau Roman qui aurait bloqué l’accès au “roman-somme”, qu’après le sentiment de fin de l’histoire qui a prévalu dans les décennies 1950-1970, l’avenir rouvert à la fin du 20è siècle rouvre aussi le passé, et permet à nouveau la narration.
La méthode, inductive, part de l’analyse des œuvres (le corpus comprend une vingtaine d’auteurs). La thèse lie la théorie et la pratique, en s’appuyant sur l’expérience d’écrivain de l’auteur d’une part, et d’universitaire chargée de cours à Paris 7 (UFR d’Anglais) d’autre part, selon une démarche de “sujet réfléchissant” largement pratiquée à l’université.”
